Absence de coordonnées de l’entreprise, absence d’identification claire de la publicité… D’après le SPF Economie, les influenceuses et influenceurs belges sont toutes et tous en infraction !
Au cours de l’opération « coup de balais » menée fin 2023 par l’Inspection économique du SPF Economie pour la Commission européenne, « seuls 6,5% des influenceurs contrôlés en Belgique mentionnaient toutes les informations requises sur l’entreprise ».
______________________________________________________
Prochaine Masterclass LinkedIn: le 28 août 2024
______________________________________________________
Et 90% « n’ont pas indiqué clairement qu’il s’agissait de messages publicitaires en utilisant systématiquement des termes non ambigus ».
En outre, 38,7 % ont fait de la publicité pour leur propre marque/produits ou services sur leurs réseaux sociaux, mais n’ont pas indiqué qu’il s’agissait de publicité.
Quant aux influenceuses et influenceurs belges qui exploitent leur propre boutique en ligne, « toutes les boutiques en ligne concernées contenaient au moins une infraction à la réglementation économique ».
Seul point positif : « parmi les influenceurs belges interrogés, un seul n’était pas enregistré auprès de la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE) ».
Au total, depuis 2021, 96 influenceurs ont été contrôlés par l’Inspection économique du SPF Economie. Et « Chaque influenceur était responsable d’au moins une infraction ». Quelque 30 dossiers sont encore « en cours ».
Pour info ou pour rappel, d’après la dernière étude de We Are Social, les Belges sont à peine 18,5% à indiquer suivre des influenceuses et des influenceurs sur les réseaux sociaux (contre 16,2% en janvier 2023), alors que la moyenne mondiale atteint 22,6% (contre 22,1% l’an dernier).
Etonné.e par le niveau d’infraction des influenceuses et influenceurs belges ?
Xavier Degraux