Publicité : le digital est devenu le 1er média en Belgique !

Historique ! D’après le benchmark UMA – UBA Belgium, le digital a pesé 37,2% du total des investissements médias en Belgique en 2023, contre 35,1% un an plus tôt… alors que la Reine télévision, elle, a reculé à 32,8% (vs 35,6% en 2022), tout en restant loin devant la radio (14%) et l’OOH (9,5%).

Au sein du segment digital, la vidéo a encore progressé (24,6% du digital), ainsi que, dans une moindre mesure, le SEA (20,2%). En revanche, le social, toujours en tête, a stagné (à 26,3%). Et le display a de nouveau reculé (à 20,1%).

Local vs International

Autre enseignement : les investissements réalisés en digital ont été réalisés à 37,2% dans des médias locaux. Une moyenne qui masque une forte disparité, entre, d’un côté, la vidéo et le display, très favorables aux médias belges, et, de l’autre côté, les réseaux sociaux et le SEA, trustés par les acteurs internationaux (Meta, Alphabet…).

Cités par MediaSpecs BeLux, les auteurs de ce benchmark ont tenu à préciser que les données UMA et agences associées et celles de l’UBA ont un statut différent. « La source agences est exhaustive, mais limitée au périmètre des (11) participants. La source annonceurs repose sur les déclarations non extrapolées d’un large panel de répondants, mais elle ne couvre pas la totalité des achats digitaux directs. »

C’est donc davantage les tendances qui sont pertinentes que les chiffres absolus.

Pour rappel, il y a quelques semaines, le rapport DataReportal portant sur la Belgique avait indiqué que le digital avait représenté 41,5% des dépenses publicitaires belges l’an dernier. Un marché évalué au total à 3,31 Mia EUR.

Xavier Degraux

Auteur

Xavier DegrauX

Depuis près de 15 ans ans, je conseille et forme les pros du marketing, de la communication, des ressources humaines et de la vente au marketing digital et aux réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn, Threads…). En français et en anglais. En distanciel et en présentiel. En France, en Belgique, au Luxembourg…

Ancien journaliste économique, je continue à privilégier les approches éditoriales et conversationnelles.

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