Nombre de followers, comparaison par rapport au nombre de collaborateurs, rapport avec la capitalisation boursière, taux de croissance… Découvrez le premier volet de notre analyse des pages LinkedIn des sociétés du Bel 20.
Parmi les entreprises qui composent l’indice Bel 20 d’Euronext Bruxelles, AB InBev, Solvay et UCB sont celles qui, dans l’ordre, comptent le plus d’abonnées et d’abonnés à leurs pages LinkedIn.
Le top 3 pèse 73%
Ensemble, ces 3 entreprises pèsent lourd, très lourd : 73% des 2.104.962 followers cumulés des 19 entreprises belges qui composent pour le moment l’indice phare d’Euronext Brussels. Les 16 autres entreprises se situent d’ailleurs toutes en-dessous de la moyenne de 110.787 suiveuses et suiveurs par page LinkedIn.
Ackermans & Van Haaren, Aedifica et GBL referment ce classement purement quantitatif. Ces 3 sociétés avaient attiré moins de 10.000 followers au 22 mars dernier, lorsque nous avons procédé à tous les relevés sur lesquels nous avons basé cette série d’articles.
Une comparaison avec le nombre d’ETP favorable aux valeurs financières
Toutefois, comparés au nombre de salariées et de salariés des entreprises du Bel 20 au 31 décembre dernier, ces volumes de followers génèrent un classement tout à fait différent.
Ici, le faible taux d’emploi des sociétés financières et immobilières joue évidemment en leur « faveur ».
Sofina, puis GBL et WDP au coude-à-coude, forment le trio de tête, avec respectivement 187 et 121 followers par équivalent temps plein (ETP), alors que la médiane de notre étude se situe à 8,2 followers/ETP.
Cette médiane est tirée vers le bas par Ackermans & van Haaren, KBC et, assez logiquement, Syensqo, la scission de Solvay n’ayant pas encore conduit à un nombre de followers (22.134) cohérent avec la taille du personnel occupé par cette entreprise (12.870 ETP à fin décembre dernier).
Un ratio capitalisation boursière/followers cohérent
Par ailleurs, existe-t-il une corrélation entre le nombre de followers des entreprises du Bel 20 et… leurs capitalisations boursières ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, il existe une cohérence, à condition d’exclure les deux « extrêmes » dans ce classement.
Soit GBL et, de l’autre côté du classement, Solvay, dont la capitalisation est devenue très faible au regard d’un nombre de followers resté très élevé, les membres de LinkedIn cessant rarement de suivre une page, même celle d’une entreprise au périmètre fortement réduit.
Argenx, Sofina et Umicore en forte croissance
La scission de Solvay a aussi eu un impact sur le classement des taux de croissance du nombre d’abonnées et d’abonnés, sur un an, des 19 pages LinkedIn des sociétés du Bel 20.
La toute récente Syensqo exclue, la croissance moyenne atteint un très joli 21%.
Dans le détail, on constate que les meilleurs taux de croissance sont à observer du côté d’argenx, Sofina et Umicore, toutes trois au-delà des 30% de croissance (et même des 60% du côté d’argenx).
AB Inbev, Cofinimmo et GBL sont les trois valeurs qui ont le moins progressé… proportionnellement.
Mais en chiffres absolus, les plus grosses bases d’abonnées et d’abonnés, donc celles d’AB InBev, de Solvay et d’UCB, sont évidemment en tête. Ensemble, elles représentent 60% de l’ensemble des nouveaux followers acquis par l’ensemble des 19 sociétés étudiées sur un an.
Xavier Degraux, consultant et formateur LinkedIn™ (Marketing, RH, Sales)
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Lire les autres volets de l’étude
> Étude LinkedIn (1/5) : quelles sociétés du Bel 20 attirent le plus de followers sur leur page ?
> Étude LinkedIn (4/5) : comment AB InBev se comporte-t-il face à ses concurrents ?
> Étude LinkedIn (5/5) : à quoi ressemble la page type d’une société du Bel 20 ?
