Réseaux sociaux et vidéo : quels sont les chiffres clés pour la Belgique ? (étude)

Les réseaux sociaux sont devenus un canal important pour la consommation de vidéos en Belgique. Mais à quel point ? Réponses chiffrées, grâce à l’étude « Video observer » de VIA.  

En Belgique, les 18-64 ans consomment en moyenne 25 minutes de vidéo via les réseaux sociaux chaque jour, soit une augmentation de 6 % par rapport à l’année précédente.

Ce temps passé sur Facebook, Instagram, Tiktok & Cie représente 8,2% des 5 heures consacrées quotidiennement par les Belges aux vidéos.

Ces chiffres proviennent de l’étude « Video observer » que vient de réaliser Kantar pour VIA, l’association des acteurs audiovisuels belges. L’échantillon comprend plus de 3.150 Belges âgés de 18 à 64 ans, interrogé.e.s en ligne.

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Les vidéos en ligne : plus que les réseaux sociaux

Il est important de noter que la catégorie "vidéos sur les réseaux sociaux" inclut uniquement les plateformes comme Facebook, Instagram et TikTok. Bien qu'étant un site de partage de vidéos et d’interactions également, YouTube est classé séparément, dans la catégorie "vidéos sur Internet" (9% du total).

En combinant les vidéos consommées sur les réseaux sociaux et les autres vidéos en ligne, ces formats représentent 17,2 % de la consommation totale chez les 18-64 ans. Ce chiffre grimpe à 26 % chez les seuls 18-34 ans.

Côté francophone, YouTube devance Facebook, Netflix, Instagram et Auvio. En Flandre, YouTube, Netflix et Facebook sont suivis de près par VTM Go et VRT Max.

Le support compte : smartphones en tête

Le support utilisé pour regarder des vidéos est déterminant.

Sur smartphone, la part des vidéos en ligne atteint 48 %, contre 25 % pour la TV, 23 % pour les plateformes de streaming et 5 % pour les fichiers personnels (DVD et téléchargements).

Sur PC ou portable, les réseaux sociaux représentent 31 %. 

Et sur téléviseur, ils n’occupent que 4 %.

Consommation par lieu : au-delà du domicile

La majorité des vidéos sociales est consommée à domicile, mais certains lieux se démarquent.

Les transports en commun (19 %), les lieux publics (14 %) et le travail (13 %) sont des contextes clés pour les vidéos sur les réseaux sociaux.

Nord - Sud : des habitudes différentes

Les Francophones consomment en moyenne 32 minutes de vidéos sur les réseaux sociaux par jour (+6 minutes par rapport à 2023), contre 19 minutes chez les Flamands (+3 minutes).

Dans les deux grandes régions linguistiques, la consommation est régulière tout au long de l’après-midi et de la soirée, avec un pic entre 20 h 30 et 22 h 30.

Les Flamands préfèrent toutefois lâcher les réseaux sociaux un peu plus tôt que les Francophones.

Pas de spécificité de genre… sur les réseaux sociaux

La consommation de vidéos sur les réseaux sociaux est peu influencée par le genre en Belgique : 25 minutes pour les femmes, 24 minutes pour les hommes.

Cependant, le total de consommation vidéo est nettement plus élevé chez les hommes (5 h 18 contre 4 h 40 pour les femmes).

Les jeunes dominent

Les jeunes (18-34 ans) consomment 39 minutes de vidéos sociales par jour, contre 21 minutes pour les 35-54 ans. 

En combinant réseaux sociaux et sites comme YouTube, les 18-34 francophones atteignent 105 minutes quotidiennes, contre 56 minutes pour les 35-54 ans.

Socio-démographie : une relative égalité

Et les groupes socio-démographiques, me direz-vous, ont-ils une influence ? Pas vraiment. 

Les groupes SG-1 à 4 consomment globalement moins de vidéos (4 h 37 quotidiennement) que les SG-5 à 8 (5 h 27). Toutefois, sur les réseaux sociaux, la différence est négligeable : 24 minutes contre 25 minutes.

Xavier Degraux 

Auteur

Xavier DegrauX

Depuis près de 15 ans ans, je conseille et forme les pros du marketing, de la communication, des ressources humaines et de la vente au marketing digital et aux réseaux sociaux (Instagram, LinkedIn, Threads…). En français et en anglais. En distanciel et en présentiel. En France, en Belgique, au Luxembourg…

Ancien journaliste économique, je continue à privilégier les approches éditoriales et conversationnelles.

Je partage mes propres contenus et ma veille sectorielle
sur LinkedIn, sur Threads, sur mon blog et via ma newsletter.

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